Présentation

État 21 est un groupe de recherche en science politique qui s’interroge sur les transformations de l’action de l’État au 21e siècle. Contrairement à la période des Trente Glorieuses (1945-1975), souvent décrite comme l’âge d’or de l’État-providence, le contexte actuel pose plusieurs défis à l’interventionnisme étatique. Que l’on pense aux déficits publics récurrents, à la méfiance et au cynisme généralisés de la population à l’endroit des politiciens et de la fonction publique, ou encore à la popularité des idéologies néolibérales et du nouveau management public, l’État fait face depuis les années 1980 à des contraintes et des critiques nombreuses et parfois contradictoires sur les rôles qu’il doit jouer dans la société.

Les défis de l’État au 21e siècle
En ce 21e siècle, l’on exige de l’État qu’il soit à la fois plus efficace, efficient et productif, tout en étant plus transparent, ouvert aux citoyens et aux citoyennes et qu’il collabore avec d’autres acteurs de la société civile et du secteur privé. Comment l’État transforme-t-il ses interventions pour répondre à ces défis multiples ?

Les enjeux étudiés
Pour éclairer cette question, État 21 étudie quatre enjeux d’action publique : les politiques agroenvironnementales (enjeu économique et écologique) ; les politiques de la vieillesse (enjeu social) ; les politiques de légalisation du cannabis (enjeu moral et de santé publique) ; et la nationalisation et la privatisation des entreprises publiques (enjeu organisationnel).

Notre mission
Pour l’équipe d’État 21, ces questions sont d’intérêt public. Ce site a pour objectif de diffuser les résultats de nos recherches auprès de la population, des milieux de pratique, des décideurs publics et des médias afin de contribuer aux débats quant aux rôles et aux actions que l’État devrait ou ne devrait pas entreprendre en ce début de 21e siècle.

 
Financement
État 21 est une plateforme de diffusion de résultats provenant de plusieurs projets de recherche différents. Ces projets de recherche ont bénéficié du soutien financier du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC); du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH); de l'Agence nationale de la recherche en France (ANR); du Fonds de lutte contre les addictions de l'Agence Régionale de Santé Île-de-France; de la Faculté de droit et de science politique de l’UQAM; et du Centre de recherche et d'expertise en gérontologie sociale (CREGÉS). Nous les en remercions.